mercredi 24 février 2021

La question suave du jour : les cheveux de Bonnie Tyler tentent-ils de nous dire quelque chose ?


 



















Vous n'êtes pas sans savoir, suaves visiteurs, que nous sommes parfois sujet à de violentes prises de conscience, concernant généralement des oublis inqualifiables et parfois même des omissions que nos pages, elles-mêmes, ne parviennent pas à expliquer. Et c'est ainsi qu'après 11 années d'existence, nous réalisons que nous n'avons jamais accordé à Bonnie Tyler, et d'une, et à ses cheveux, et de deux, la place qu'ils méritaient. 

Aussi galloise que Tom Jones, Shirley Bassey ou Penelope Fillon, Bonnie, née Gaynor Hopkins et chantant un temps sous le pseudonyme de Sherene Davis, nous enchante pourtant depuis près de 45 ans, ce qui est un temps infiniment long pour quelqu'un dont on prétendit jadis qu'elle devait son grain de voix si particulier à la consommation quotidienne de graviers.

Et gageons d'ailleurs qu'elle-même rit souvent de se voir toujours là, quand on pense qu'en 1983, "Total eclipse of the heart" était en fait un comeback désespéré. 



  











S'il y a beaucoup de choses remarquables chez Bonnie Tyler, son enfance, son entrée dans le monde merveilleux de la musique, sa mâchoire fort carrée, ses millions d'albums vendus à travers le monde, son allure de tenancière de pub quelque part à Llanfair­pwll­gwyn­gyll­go­gery­chwyrn­drobwll­llan­tysilio­gogo­goch, nous nous devons d'évoquer ses cheveux, qui une fois encore, résument parfaitement une vie, pardon, une trajectoire, et allons même plus loin : une œuvre.

Et le plus simple pour illustrer notre propos est de laisser parler les images : illustrations donc : 












































































Que nous apprend donc cette existence en cheveux, cette vie par le bulbe et la décoloration Schwarzkopf ? Et bien tout d'abord qu'on est jamais trop blond ! Ensuite que le succès aime la boucle et que beaucoup de succès entraîne beaucoup et parfois même trop de boucles ! Et enfin que la maturité mène au lisse. 

Et si c'était là une magnifique métaphore des années qui passent, une incarnation du tempus fugit que Virgile n'aurait pas vu venir, Virgile dont on sait très peu de chose quant à sa nature de cheveux d'ailleurs : la sérénité entraîne la mèche aussi plate que la mer un soir d'automne. 

Et si aujourd'hui Bonnie ne se déplace jamais sans son Babyliss, c'est tout simplement qu'elle va bien. Tant mieux pour elle. 



2 commentaires:

Jérôme moins anonyme a dit…

on reconnait toujours la Britannique !

Gatsby a dit…

C'est terrible, mais à chaque fois que je vois des coupes de cheveux de ce genre, je pense immédiatement à Diana et Lydia de la série "V" (Jane Badler et...la blonde, dont le nom d'actrice m'échappe).

A elles, et par association à des avalements de souris vivantes.

Ce que c'est que la mémoire, quand même...