lundi 8 juin 2020

La fin du Quizz de Chipie IV
























Enfin ! Oui, enfin nous pouvons redonner à Elsa Martinelli son identité, ce qu'elle attendait avec une certaine impatience depuis le 21 mai, ce qui est évidemment une façon de parler puisqu'elle nous a en fait quitté en 2017 à l'âge de 82 ans. Et comme en y réfléchissant, voilà une bien curieuse façon de débuter la célébration d'un pourfendeur de photos mystères, ajoutons qu'Elsa est toujours vivante dans nos cœurs. 

LouisD, voyez votre nom en noir sur gris sur nos pages et recevez nos plus sincères félicitations, que nous vous adressons d'une voix émue à laquelle se joint celle tout autant tremblotante de Gatsby, n'en doutons pas. Au risque de nous répéter, vous êtes tous si forts. C'est beau. C'est émouvant. C'est suave. 




































Lorsqu'on analyse l'affiche de "La menace", il est sans doute inutile de préciser qu'il s'agit d'un film sorti en 1961, tant tout, nous disons bien absolument tout, semble évoquer ce début des années 60 qui fleure encore bon les années 50. Énumérons d'ailleurs pour illustrer nos propos : Gérard Oury, Frédéric Darc, Alain Poiré, Robert Hossein et Marie-José Nat. Ajoutons notre étoile du jour Elsa Martinelli : non vraiment, nous ne pouvons être ni en 1958, ni en 1967. 

Parce que tout ce joli monde est encore bien jeune et en phase d'expérimentation : deuxième long métrage de Gérard Oury, premier rôle principal pour Marie-José Nat, alors certes, troisième collaboration en 4 ans entre Frédéric Dard et Robert Hossein mais premier film purement français d'Elsa. Plus on y pense, plus ce film est émouvant. 
























Ceci peut évidemment paraître un tantinet paradoxal puisque le scénario de "La Menace", adapté du roman de Dard "Les Mariolles" n'est pas particulièrement destiné à nous tirer les larmes : un gang de mobylettes, bizarrement absentes des affiches du film mais bien là sur les couvertures du roman, un tueur en série, une jeune femme perdue, une épouse qui ne voit rien et la dérive de la jeunesse. 

C'est noir et un tantinet social. Allons jusqu'à un chouia "Fureur de vivre" avec Marie-José en James Dean. Et cela remporta le prix annuel du film de suspense. 



























Nous n'avions jamais réalisé jusqu'à aujourd'hui qu'Elsa Martinelli et Robert Hossein formèrent pratiquement un couple de cinéma, partageant par quatre fois le même générique et s'offrant même en 1970 un duo discographique que nous vous invitons à écouter rapidement si la chose manque à votre culture générale. 



Et terminons par Elsa, quand même, qui contrairement à certaines de ses consœurs transalpines, vieillit fort aimablement et visiblement assez naturellement, s'offrant même dans ses dernières apparitions un côté Diana Rigg qui ne nous avait jamais frappé auparavant. 






Diana Rigg donc. Sommes-nous seuls sur le coup de cette suave ressemblance ? Même si c'est le cas, ce ne sera pas la première fois.


2 commentaires:

Jérôme moins anonyme a dit…

Elegantissima!

☆Bruno-Lucas☆ a dit…

Un côté Stéphanie Fugain, également.