lundi 19 juin 2017

La fin du Quizz d'Anatis























Nous savions que pour certains d'entre vous, le dernier Quizz avait les allures d'un cadeau : cette silhouette, cette robe ne pouvaient avoir qu'une seule propriétaire et c'était effectivement Claudine Longet, dans les dernières secondes de "The Party" de Blake Edwards. 

Nos félicitations vont à Louis D. qui en 9 mots réussit l'exploit de proposer non seulement la bonne réponse mais également une traduction de la chanson qu'elle interprète dans le film et une plaisanterie subtile. Il voit donc son nom en noir sur gris cette semaine sur nos pages et reçoit un gigantesque coup de chapeau. Pas d'inquiétude Louis, ce n'est pas douloureux. 




Des trois films dans lesquels Claudine Longet fit une apparition, "La Party" est évidemment hors catégorie : film culte, film expérimental, plus bel hommage d'Hollywood à Jacques Tati, on ne sait qu'écrire si ce n'est que tous les superlatifs sont imaginables et toutes les louanges méritées. 

Il existe comme cela des films parfaits où tout est absolument à sa place : la réalisation, l'interprétation, la musique, les décors, les costumes. Enlevez un seul, même des plus infimes, éléments le composant et brusquement ce n'est plus la même chose. Bref c'est un incontournable. Bref si vous ne l'avez jamais vu, vous serez châtiés. 


















Il existe un jeu qui consiste à tenter de résumer en 10 mots maximum la vie d'une célébrité et en ce qui concerne Claudine Longet, c'est assez révélateur : "danseuse" - "Las Vegas" - "Andy Williams" - "Mariage" - "Chansons" - "divorce" - "amant" - "coup de feu" - "procès" - "anonymat". 

Depuis 1977, Claudine qui partage sa vie entre Aspen et Hawaï en refusant interviews et séances photos a totalement disparu de la vie publique. Et ceux qui l'ont accidentellement croisée dans les rues enneigées de la station la plus huppée du Colorado ont généralement réalisé après coup qu'ils venaient pratiquement de voir un fantôme. 



































Malgré tout, après 40 ans d'anonymat, Claudine reste l'incarnation d'un certain chic typique des années 60, est reconnue comme ayant "lancé" Aspen en raison du retentissant scandale entourant le décés "accidentel" de son amant et demeure une sorte de pré OJ Simpson puisque tous les éléments indiquaient qu'elle avait bel et bien, et volontairement assassiné Spider Sabich mais elle hérita d'une condamnation assez ridicule ; un mois de prison à réaliser aux dates de son choix. 

Sur les pochettes de ses albums, Claudine aimait les fleurs, le vent du large dans ses cheveux et la rosée du matin pieds nus dans l'herbe. Derrière les murs de son chalet d'Aspen, elle préférait la cocaïne, les disputes hystériques et les armes à feu. Étrangement nous trouvons ce mélange assez cohérent. Suave ? N'allons pas jusque là. La drogue, c'est mal. Et l'homicide, c'est moche. 


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