lundi 6 mars 2017

La fin du Quizz de Céline.























Suaves visiteurs, remercions une nouvelle fois les indices, mais pas que évidemment, qui ont permis à Illeana Douglas de retrouver son identité singulière et sa silhouette tonique. Avait-elle suivi une préparation particulière pour tourner "Grace of my heart", nous l'ignorons, mais il est vrai qu'elle y était très affûtée. 

Félicitons surtout Lady Cancan, décidément redoutable, méfiez-vous, autres pourfendeurs de photos mystères, pour sa sagacité et son goût très sûr. Oui, Illeana, indépendamment de son appartenance au club très fermé des gens dont nous ne savons pas écrire le nom sans aller vérifier sur Wikipedia, est bel et bien épatante. Lady Cancan, bravo ! Oh, regardez d'ailleurs... ne serait-ce pas votre nom en noir sur gris sur nos pages ? 




































Sorti en 1996, "Grace of my heart" réalisé par notre amie Allison Anders (nous allons y revenir), est une délicieuse chose que nous regardons fréquemment et qui n'eut finalement qu'un tort : sortir à quelques semaines de "That thing you do" qui était le premier effort de réalisation de Tom Hanks. 

Oscarisé pour "Philadelphia" et "Forrest gump", on alla donc jeter un oeil à ce que donnait le petit Tom derrière une caméra et on délaissa quelque peu "Grace of my heart", qui semblait jouer à peu près dans les mêmes eaux puisque les deux films se déroulaient dans l'univers musical des années 60. 



































Officieusement, "Grace of my heart" n'est ni plus ni moins qu'une biographie à peine modifiée de Carole "You make me feel like a natural woman" King,  jeune chanteuse contrariée qui écrira des wagons de tubes (118 à priori) pour des groupes et des solistes dans les années 60 avant de connaître la consécration en 1971 à presque 30 ans avec son album "Tapestry", un triomphe. 

"Grace of my heart" est donc de ce fait un fabuleux film musical, composé uniquement de chansons "à la manière de" et dont nous reparlerons puisque la bande son ne va pas tarder à agiter les mp3 du weekend. Sachez simplement que dans une ironie merveilleuse, lors de la 69e cérémonie des Oscars, "Grace of my heart" n'obtint pas même une nomination (mais un Grammy, bon...) "That thing you do" oui. Ce qui donna lieu à une prestation que nous nous dépêchons de partager et dont la qualité ressemble à s'y méprendre à notre VHS enregistrée le même soir. 



Si vous avez tenu plus de 20 secondes, vous avez donc vu que cela s'améliorait...

Pour revenir à Illeana, nous ne pouvons que regretter que "Grace of my heart" n'ait pas eu pour sa carrière l'effet escompté puisqu'il s'agissait, après une magnifique série de films dans les années 90, du premier premier rôle de l'actrice.

Mais que voulez-vous, les gens sont jaloux. Il ne lui suffisait pas, déjà, d'être la petite fille de Melvyn Douglas, encore devait-elle être la fiancée de Martin Scorsese qui produisit d'ailleurs le film... Illeana était pistonnée, c'était évident.






































Depuis, Illeana est toujours très en activité : elle joue, elle produit, elle réalise, elle présente des documentaires sur le travail des femmes cinéastes et elle a même écrit quelques pages sur sa vie et ses rencontres.

Et ce que nous aimons beaucoup, c'est qu'elle soit restée très amie avec la réalisatrice du film, Allison Anders, qui est devenue notre amie lorsque nous avons découvert son extraordinaire blog "Greta's records" dont nous vous parlions en 2013, à partir des vinyles de Greta Garbo remportés lors d'une vente aux enchères. Ensembles, elles organisent des séances spéciales, on projette un film de Garbo, Illeana anime les débats et Allison assure la bande-son. C'est très chouette.


































Pour ce qui tient, enfin, de la responsabilité de Dennis Hopper, il va falloir lire son livre. Nous avons déjà tellement de choses en retard que nous vous laissons vous en charger.

Pour une fois... 

2 commentaires:

Lady Cancan a dit…

Ouuuuui, je suis très contente!

J'adore Illeana Douglas, surtout quand elle patine à la fin de To die for. C'est une des images de l'enfer, à mon avis : patiner sans fin, toute seule....

soyons-suave a dit…

:)