Soyons-Suave est heureux de vous offrir un gâteau habité.
mercredi 30 octobre 2019
Le Quizz de Mirabelle : le point et les indices.
Avant toute chose, remercions chaleureusement Kranzler qui a permis au Quizz de Mirabelle de ne pas rester totalement vierge, même si, comme nous le regrettions, notre inconnue n'est en rien Madeleine Sherwood, dont nous fouillons depuis des années l'arbre généalogique afin de prouver ce que nous suspectons fortement : qu'elle est la cousine américaine d'Isabelle Nanty.
Faisons donc un point rapide et développons un peu : nous recherchons quelqu'un qui n'est plus, fort habitué de nos pages et qui ne put choisir la couleur marron par hasard. Et au cas où ceci ne suffirait pas, ajoutons des indices qui sont au nombre de deux :
Indice n° 1 :
Indice n° 2 :
Ahlalalala, mais c'est beaucoup trop facile maintenant. Non ? A vos cellules grises...
Et maintenant chantons !
Depuis le temps que nous cherchions cette version de "Purple Rain" par Kova Réa, qui est depuis longtemps devenu Brenda, comme de temps à autre sur la scène de Madame Arthur.
La question du jour : est-ce plus suave avec des accessoires ?
Lorsque nous songeons qu'il serait peut-être temps d'arrêter Soyons-Suave (idée qui passe puis disparaît, rassurez-vous...), invariablement, un nom, un film, une histoire surgit qui nous fait alors réaliser que nous n'en avons pas encore parlé sur nos pages et que c'est un manquement grave au projet initial de ce blog : rendre le monde plus suave et saluer ceux qui ont contribué à sa suavitude.
Et s'il est un nom qui revient régulièrement, c'est incontestablement celui de Carl Van Vechten, journaliste, écrivain et photographe qui, selon la formule qui lui est généralement consacrée, participa dans les années 20 à la renaissance de Harlem.
Afin de vous éviter une recherche de type "Harlem renaissance" sur Google, disons que Carl fut à l'origine de l'intérêt du public blanc pour la production artistique noire, dont le symbole le plus éclatant fut l'incroyable succès et l'influence du Cotton Club ou de l'Apollo Theater mais qui se manifesta par une curiosité totalement nouvelle pour la littérature afro-américaine.
Faisons bref car ce n'est pas le sujet du jour, Carl Van Vechten, fabuleux dandy très blond, très blanc et très riche (fortune familiale), se maria deux fois par convenance tout en fréquentant de nombreux messieurs, et avait comme occupation officielle d'être journaliste musical et spécialisé dans la danse pour le New York Times ou Vanity Fair, une niche qu'il fut le premier à occuper à la manière d'un Baudelaire "inventant" la profession de critique d'art.
Passionné par ce qu'il découvrait à Harlem, déclaré le quartier le plus intéressant de New York, Carl consacra livres et articles à la culture afro-américaine quand personne même ne soupçonnait qu'une telle chose puisse exister et passait son temps libre à organiser des dîners au cours desquels ils présentait des artistes et intellectuels noirs à des éditeurs et mécènes blancs, permettant aux premiers une exposition qu'ils n'auraient jamais cru possible.
Mais ce qui est savoureux est la passion qui anima Carl pour la photographie, qu'il pratiqua en amateur d'abord en noir et blanc et, dès que cela fut possible, en couleurs, donnant naissance au premier portfolio des célébrités noires de l'histoire. Installé dans sa propre maison, son studio accueillit absolument tout le monde entre 1930 et sa mort en 1964, blancs, noirs, américains, étrangers de passage, avec un seul critère : qu'ils soient intéressants et un style inimitable : la science de l'accessoire étrange. Illustrations :
Notons une certaine tendresse pour les plumeaux aux couleurs chamarrées.
Carl Van Vechten, qui devait avoir des malles d'objets rigolos, aimait en fait donner l'impression que ses clichés étaient plus des photos prises entre amis que des portraits figés, d'où ces fonds très hétéroclites, généralement des tentures accrochées rapidement ou des lais de papiers-peints tendus en croisant les doigts pour qu'ils ne s'écroulent pas.
Il ne laissa même pas ses accessoires de côté lorsqu'il immortalisa Dali, Truman Capote ou Gertrude Stein, son amie et idole absolue.
Il jugea par contre, et pour une fois, que la sobriété convenait mieux lorsqu'il accueillit devant son appareil en 1948 le jeune Marlon Brando, alors en préparation de la pièce "Une Tramway nommé désir".
Dans certains cas, effectivement, moins c'est mieux. Surtout lorsqu'il s'agit d'une chemise, non ?
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C'est mercredi : soyons LGBT !
Chaque mercredi, Soyons-Suave propose une tribune aux minorités opprimées, puisque la suavitude passe aussi par le respect et la compréhension. Quelqu'un a dit : "Il faut commencer par s'aimer pour pouvoir aimer les autres", ajoutons "Il faut reconnaître la suavité de l'autre avant de s'attaquer à la sienne".
Le Brushing du jour.
Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette neuf cent quatre vingt deuxième édition, Marilyn Monroe présente le modèle intitulé "On verra mieux quand ils seront secs".
lundi 28 octobre 2019
Le Quizz de Mirabelle.
Ce Quizz nous semble absolument parfait pour un retour de vacances, qui furent fort sympathiques, merci pour elles.
Qui donc gesticule en long manteau marron mais prend soin d'assortir le galon de son chapeau à sa tenue ? Une personne de goût, forcément. Indices mercredi en cas de panne et sinon, un seul nom par proposition et bien entendu, Mirabelle ne joue pas. A vos cellules grises.
17 fois Cécile Cassard ?
Non, 17 fois Cécile Cassard, ce serait trop. Contentons-nous des 6 voyelles illustrées par Mathurin Méheut, ce sera déjà hautement satisfaisant.
Et comme nous sommes suaves, ajoutons un P.
Et maintenant chantons !
Nous réalisons que pour chaque instant de l'existence, il y a une chanson de Jane Morgan, qui est ici très loin des Mamas and the Papas...
La question suave du jour : n'entend-on vraiment rien lorsqu'on crie dans l'espace ?
Il y a bien longtemps que nous ne nous étions pas laissés aller à notre amour pour les classements en tout genre et voilà qu'alors que nous goûtions quelques jours de repos bien mérités, nous tombons par accident sur la liste des plus grands flops du cinéma de ces 10 dernières années, réalisée par nous ne savons plus très bien qui mais avec la collaboration de Variety, gage de qualité.
Suaves visiteurs, ce palmarès est édifiant, surtout lorsqu'on y croise des films dont on pouvait penser qu'ils étaient plutôt à ranger dans la catégorie des succès populaires. Mais on oublie parfois que faire un film coûte cher, le sortir en salle très cher, et le promouvoir divers organes vitaux.
Lorsqu'en plus le dit-film implique des effets spéciaux, parfois des droits d'adaptation et dans certains cas, des cachets pharaoniques, l'échec peut être rude lorsque les spectateurs ne sont pas au rendez-vous. Illustration :
Pertes sèches : 75 millions de dollars.
Pertes sèches : 84 millions de dollars.
Pertes sèches : 98 millions de dollars
Pertes sèches : 100 millions de dollars
Pertes sèches : 120 millions de dollars
Alias "Milo sur Mars" : pertes sèches : 157 millions de dollars
Le record : pertes sèches : 214 millions de dollars
Notons, pour que les informations soient complètes, que notre petit best of spécial science-fiction s'ouvrait sur "Supernova", qui en 2000, perdit 83 millions.
Concluons que si pour des raisons scientifiques, effectivement, il est impossible d'entendre crier quelqu'un dans l'espace, on dut tout de même entendre comme une vague plainte venue des certains bureaux de production à la sortie des ces merveilleuses choses, dont au moins 3 figurent parmi les films que nous aimons regarder de temps à autre. Comme quoi...
Le String de la semaine.
Contrairement aux idées reçues, on peut être suave en string. Chaque lundi, la preuve en image.
Et cette semaine, notre ami le string n'en revient pas de la douceur infinie de la pierre polie.
Le Brushing du jour.
Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette neuf cent quatre vingt unième édition, Dolly Parton présente le modèle intitulé "Démêlage compliqué".
lundi 21 octobre 2019
Entre nous...
Suaves visiteurs, une nouvelle fois, alors que vous nous lisez, nous ne sommes déjà plus là, grâce aux billets programmés et à la technologie de pointe offerte par Blogger à tous ses utilisateurs.
Nous sommes partis pour quelques jours mais revenons vite, tout en gardant, fidèles à nos habitudes, un oeil sur vous.
Nous vous embrassons donc et d'ici notre retour, soyez suaves.
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