mercredi 20 août 2025

Nous sommes mercredi : sortons dîner !


 


















Et si en plus le restaurant fait hôtel, soyons fous : restons dormir ! 

Et maintenant dansons !


Nous sommes toujours sidérés par la créativité (certains parleront au contraire de manque d'originalité mais vous connaissez tous le problème du verre à moitié vide ou bien à moitié plein) de certains groupes de House, ou plus généralement de musique électronique, capables de saisir au vol dans une obscure chanson une phrase, un accord, un gimmick et en retravaillant la chose, d'en faire un tube imparable. 

L'année dernière encore, le duo britannique Disclosure s'emparait du refrain de "Dance on" d'Ennio Morricone, sympathique disco composé pour la bande originale de "La Fille", drame italien de 1978 dans lequel Marcello Mastroianni tombait amoureux de Nastassja Kinski avant de se demander si elle n'était pas éventuellement sa fille (!). 

"Dance on" n'était que la 5e plage de la face A de la bande originale. Ce ne fut jamais un tube et la chanson trouva rapidement sa place dans les compilations "Obscurs hits des années 70" quand ce n'était pas "Fordidden disco songs". Alors que franchement, on ne peut, une fois encore, qu'applaudir Ennio. 


Pour revenir aux deux frères Lawrence qui composent Disclosure, depuis leur apparition dans le monde musical en 2012, leur CV ressemble à une sorte de Who's Who de première catégorie. Compositeurs poussés vers l'électronique mais avec un certain goût pour la chanson (dans son format en tout cas), ils font constamment appel à des chanteurs puisqu'ils apprécient la musique mais aussi les paroles. 

Accrochons-nous à nos écouteurs : Sam Smith, Lorde, Fatoumata Diawara (bien avant M), London Grammar, notre amie Jessie Ware, Gregory Porter, c'est à se demander qui n'a pas collaboré avec le duo. En 2020, en l'invitant à revisiter l'un de leurs premiers tubes, ils transformèrent même Mary J Blige en diva House. Ce qui manquait à nos 3 semaines consacrées au sujet, non ? 

C'est mercredi : sortons les ficelles !


 


















Et cette semaine, notre ami le string ne comprend pas pourquoi on le surnomme "La Moule", surtout lorsqu'il est surpris à contempler l'horizon, accroché à un rocher. 

Le trio du jour !





















Et aujourd'hui, Soyons-Suave est heureux de vous offrir trois photos dédicacées. 
 

mardi 19 août 2025

Nous sommes mardi : sortons dîner !


 








Et si en plus le restaurant fait hôtel, soyons fous : restons dormir ! 

Et maintenant dansons !


Si le titre d'hier, "Flawless" de The Ones est devenu avec le temps un classique, "Is it all over my face ?" de Loose Joints le fut dès sa sortie en 1980, ne serait que parce qu'il était, alors, le morceau avec le titre le plus improbable, en gros "Est-ce que j'en ai plein le visage ?", laissant à chacun le loisir d'imaginer de quoi il était question. 

Tube underground, puis se répandant dans toutes les discothèques, "Is it all over my face ?" est un disco mal chanté, disons-le, avec une encore plus obscure version masculine, composé par l'étonnant Arthur Russell, violoncelliste le jour pour Philip Glass ou David Byrne, et créateur de tubes dance moites la nuit. Avouons d'ailleurs que Loose Joints n'existe pas, c'était une pure création de studio et la voix anonyme que l'on entend sera à jamais sans nom puisque Russell invitait des gens croisés dans la rue pour s'amuser en studio. 

En 2000, quelqu'un allait encore en avoir plein le visage lorsque sous la houlette de Nellee Hooper, que s'arrachaient alors Madonna, Bjork ou Massive Attack, quand il n'était pas à la direction du groupe Soul II Soul, on ressuscita ce classique. C'était toujours bien, c'était franchement house. Dansons ! 

C'est l'été : assommons un mammouth !











Et n'oublions pas que ce n'était pas tous les jours facile au néolithique !  

Le trio du jour.




 









Parce qu'à trois, c'est aussi bien qu'à deux, sinon mieux, Soyons-Suave est heureux de vous rappeler qu'Yvonne de Carlo était une actrice raisonnablement biblique. 

lundi 18 août 2025

Le Quizz de l'été volume 5


Suaves visiteurs, il est sans doute nécessaire de replonger dans la comptabilité du Quizz afin de savoir, alors que débute ce cinquième épisode, où nous en sommes. Déjà, le dernier film mystère avec Shelley Winters était bien "La nuit du chasseur", démasqué par LouisD en moins de temps qu'il ne faut pour dire "le tatouage sur les phalanges, ça doit faire mal". LouisD, welcome back et bravo pour ces trois points. 

Nous sommes donc en présence du classement suivant : Nina, 3 points, Irène, 3 points, LouisD, 3 points et Gatsby, 2 points. Ce n'est plus du suspense, c'est de l'angoisse à l'état pur. 

Peut-être finalement que tout se joue ce soir... ou pas, l'été n'est pas fini et nous prolongeons généralement le plaisir jusqu'aux premiers jours de septembre. Mais enfin bon, un gagnant à trois points prendrait une sérieuse avance. Alors jouons avec ces trois captures :




 












Houlala, mais c'est trop simple, non ? A vos cellules grises ! 

Et maintenant dansons !


Suaves visiteurs, comme promis, we are back et nous sommes fortement heureux de vous retrouver, même si cette escapade estivale était la bienvenue, ainsi que les nombreuses heures dans notre véhicule à moteur qui nous a permis de faire le point sur les plages musicales indispensables afin d'accompagner la suite de notre été House. 

Et finalement, après une première semaine consacrée à l'histoire de la House, suivie de trois semaines dédiées aux divas des dancefloor, il nous semble logique de vous proposer un petit florilège très personnel de ce que nous avons adoré, et continuons d'aimer follement, dans ce genre musical fait pour danser. 

C'était une évidence, même si nous flirtons avec la disco futuriste, que "Flawless" de The Ones, datant de 1999, allait ouvrir le bal de notre Panthéon, tant nous aimons ce titre qui nous semble toujours aussi frais. Quelqu'un d'ailleurs ne s'y est pas trompé : en 2004, George Michael rendait hommage au trio newyorkais (qui ne fit d'ailleurs pas que cela) en revisitant "Flawless" avec, ce qui ne gâche rien, une vidéo époustouflante.  

C'est donc reparti : dansons ! 

Le trio du jour.






















Parce qu'à trois, c'est aussi bien qu'à deux, sinon mieux, Soyons-Suave est heureux de vous offrir trois Eve. 

C'est lundi !


Mais avant toute chose, saluons comme il se doit notre nouveau sponsor ! Qui propose en plus un formidable concours !

vendredi 1 août 2025

Ginette Leclerc était l'invitée de la semaine...




















Oui mais voilà, c'est fini. Nous tenons avant tout à la remercier pour sa bonne humeur constante et évidemment d'avoir accepté de passer une semaine en notre compagnie. 

Nous allons cependant nous autoriser, exceptionnellement, à être un peu tristes puisqu'elle ne sera remplacée par personne dès lundi : nous nous éclipsons en effet, l'équipe de Soyons-Suave au grand complet, pour nos 15 jours de séminaire annuel, intitulé cette année "Esotérisme et Tupperware". Et comme vous l'imaginez, nous avons hâte.

Nous nous retrouvons donc à partir du lundi 18 août pour la reprise de nos activités. D'ici là soyez sages. Et comme il se doit : soyez suaves ! 



Nous sommes vendredi : sortons dîner !


 








Et si en plus le restaurant fait hôtel, soyons fous : restons dormir ! 

Et maintenant dansons !


Suaves visiteurs, nous allons passer ce vendredi à l'église pour apporter une touche Gospel House à notre été, tout en saluant quelques divas et même quelques divos. 

Ecrire Gospel House suffit sans doute à définir ce sous-genre spirituel de la House, qui consiste à s'élever vers dieu en dansant, et en troquant une voix disco pour un choeur d'église. Et remercions chaleureusement les parents responsables de la venue au monde de Ramona Renea, avec laquelle, c'est bien simple, nous aurions pu passer l'intégralité de l'été. 

Née à Brooklyn, apprenant à marcher et à chanter entre les aubes et les encensoirs, c'est sans doute la glotte la plus miraculeuse depuis Ledisi et elle ne quitte plus nos playlists depuis 2019. Allez écouter ses titres plus jazz, c'est un enchantement. 




La chose qui se trouve juste au-dessus de nous, alors que nous écrivons, est peut-être le titre House le plus addictif que nous connaissons, le plus pénétrant et finalement le plus transcendantal puisque la première fois que nous avons été happés par ce rythme et ces paroles sur une piste de danse, eh bien oui, nous avons vu la lumière... avant de réaliser que c'était sans doute un effet du show laser alors en pleine puissance.  

Mais nous savons ce qui fait la puissance de "Church lady", qui date déjà de 2006, en plus de la production de Dennis Ferrer et de la voix du vocaliste Danil Wright : ce sont les choeurs invraisemblables de Jennifer Renée Morrison, dont nous ne savons pas grand chose, mais dont nous baisons les pieds à chaque écoute. 

Et puisque cette journée est définitivement gospel, il n'était pas possible de ne pas vous présenter, si vous n'en aviez jamais entendu parler, les trois frères Winans, membres de la famille royale du gospel, les Winans de Detroit, qui remixés par le génial DJ et producteur Louis Vega, avec l'aide des membres d'une autre dynastie gospel, les soeurs Clark, vous donnent sérieusement de vérifier à quelle heure est l'office dimanche prochain. 

Halleloo !






















Le trio du jour.




Parce qu'à trois, c'est aussi bien qu'à deux, sinon mieux, Soyons-Suave est heureux d'étancher votre soif d'arc-en-ciel. 

Que manger ce weekend ?


 


















Un buffet à l'ananas ? Pour garder la ligne, c'est extra ! 

jeudi 31 juillet 2025

Nous sommes jeudi : sortons dîner !


 








Et si en plus le restaurant fait hôtel, soyons fous : restons dormir ! 

Et maintenant chantons !


Exactement à l'opposé de ce que nous écrivions hier, la diva House du jour pourrait servir de poster à toutes les divas house de la planète. Voguant allégrement vers ses 73 ans, Pepper Mashay, écrit parfois, et c'est encore plus délicieux, Pepper MaShay (la majuscule fait alors toute la différence), vivotait au fond d'un studio comme choriste lorsque vers la trentaine, on eut l'idée de lui faire enregistrer un single. 

C'était en 1995, la House et les grosses voix étaient partout et on savait pouvoir compter sur Miss Mashay, qui avait déjà, comme choriste, su combler les attentes de gens aussi divers que Céline Dion, Tina Turner, Lennie Kravitz, Cher ou Bob Dylan. 

Alors certes, on ne lui fit pas enregistrer les choses les plus raffinées ni les plus mélodieuses, on lui confia même cette über House qui ne prend son sens qu'en boite de nuit, alcoolisé, mais qu'on imagine mal écouter au calme chez soi. Enfin c'est évidemment possible. La suavitude est, elle-aussi, insondable. 






















Depuis 1995 et ce premier single, Pepper ne s'est pour ainsi dire jamais arrêtée, une trentaine de singles, trois albums, quelques numéros 1 dance, des tournées, et des gayprides, beaucoup de gayprides, puisque presque la moitié de ses titres finirent par apparaître dans la bande son de la série "Queer as folk". 

Pepper est devenue une icone, une sympathisante de la cause, une alliée et surtout la reine de la house catégorie B, que la petite fille qu'elle était et qui écoutait en boucle Janis Joplin ne pensait sans doute jamais devenir un jour. 

C'est l'été : assommons un mammouth !


 


















Et n'oublions pas que ce n'était pas tous les jours facile au néolithique ! 

Le trio du jour.




 

Parce qu'à trois, c'est aussi bien qu'à deux, sinon mieux, Soyons-Suave est heureux de vous offrir trois femmes du boulanger.