lundi 15 avril 2013

La fin du Quizz de Marianne.











Nous pensions bien que le Quizz de Marianne ne tiendrait pas longtemps et nous avons été servis : en 2 minutes, Sigourney Weaver était démasquée et avec elle "Copycat" dont la capture était tirée. Bruno : voilà de l'excellent travail. 

Que dire d'ailleurs Bruno sinon félicitations, pour votre oeil vif et votre rapidité. Vous connaissiez "Copycat", tant mieux. Vous vous souveniez de la scène, évidemment. Après il y a le talent et c'est autre chose. Certaines et certains doivent trembler vous savez ? 


Afin d'éclaircir les propos que nous tenions à Bruno et qu'un visiteur anonyme par ailleurs soulignait : Sigourney dans les toilettes est une scène clef de "Copycat" et que le spectateur a d'ailleurs l'occasion de voir par deux fois, en début et en fin de film. 

Dans les deux cas Sigourney est suspendue par un câble en métal au-dessus d'une lunette soudainement inaccessible. Et nous nous réjouissons toujours que l'envie n'ait pas été pressente. 

Réalisé en 1995 par Jon Amiel (auquel nous devrons en 2003 l'ébouriffant "The Core" que nous visionnons au moins une fois par an parce que nous ne parvenons toujours pas à croire que ce film existe réellement...), "Copycat" fait partie de ces innombrables films mettant en scène un tueur en série et un profiler qui fleurirent dans la foulée du "Silence des agneaux". 

Comme nous remarquons que nos visiteurs sont un peu tatillons en ce moment, attention, nous ne disons pas que "Le silence des agneaux" a inventé le film de tueur en série, nous connaissons un peu notre Fritz Lang. Mais reconnaissons qu'avec Jodie Foster, le profiler en jupe est devenu, soudain, un héros potentiel. 




Il est impossible d'avoir vu "Copycat" et de ne pas avoir été marqué par l'invraisemblable appartement de Sigourney Weaver, dont on nous explique qu'elle est une célèbre psychiatre et dont on se dit donc qu'elle doit prendre très cher de la consultation. 

Magie du cinéma et désespoir probable des amateurs de belles demeures : l'appartement en question a, en fait, été entièrement construit en studio et la façade qu'on aperçoit donnant sur le port du Fort Mason Center de San Francisco ajoutée pour les besoins du tournage. C'est évidemment plus pratique mais fort triste si vous souhaitiez investir dans la pierre en Californie. 

"Copycat" est toujours agréable puisqu'il offre la possibilité de croiser la trop rare Holly Hunter, alors, en 1995, rappelons-le, au firmament. Consacrée par "La leçon de piano" en 1993, elle cessera pratiquement toute activité au milieu des années 2000. On la croise depuis à la télévision et dans "17 fois Cécile Cassard" mais c'est pour plus tard. 

Enfin "Copycat" nous apporte la confirmation que Sigourney Weaver est une femme vestimentairement rouge, totalement rubis, ce qui symboliquement n'est pas étonnant, tant Sigourney est vivante et passionnée. Mais enfin nos recherches nous ont tout de même un peu surpris : car elle est rouge, au-delà de l'amour de cette couleur. A ce niveau, c'en est même un culte. Illustrations : 



Si comme Sigourney, vous êtes fétichiste de l'écarlate, sachez que sa tenue dans "Copycat" est à vendre sur un site que vous trouverez ici et pour la modique somme de 769 $. Vous aurez en prime une tâche d'origine ce qui est donc une affaire. 

Reste à trouver le filin en métal et les toilettes pour une soirée "tueur en série". Et là par contre nous manquons cruellement d'adresses. 

5 commentaires:

  1. Je n'ai pas compris votre phrase :"Après il y a le talent et c'est autre chose." Le talent de qui, pour quoi ???

    RépondreSupprimer
  2. Phrase alambiquée ou fatiguée il est vrai :) Nous voulions dire qu'en plus de votre connaissance et votre mémoire, il y avait votre talent qui ne rentre dans aucune catégorie... C'était un compliment si vous en doutiez :)

    RépondreSupprimer
  3. En ce qui concerne "The Core", je le visionne assez régulièrement aussi: j'y retrouve l'excitation associée aux mardi soirs des "Dossiers de l’Écran", sauf que le film illustrant le sujet de l'émission est pourvu d'effets spéciaux plus qu'honnêtes ( pour une fois !). Et j'aDDDOOOre la délicieuse naïveté du traitement de l'histoire et la candeurs des personnages ( Hilary Swank & Stanley Tucci en tête).
    Pruneauxyz.

    RépondreSupprimer
  4. Merci pour votre réponse. Je n'étais pas sûr que c'était un compliment, j'avais un doute et ça me chifonnait. Pourtant, de vous, je ne dois m'attendre qu'à de suaves compliments. Et je vous en remercie.

    RépondreSupprimer