Il se disait dans les années 50 qu'une chanson ne prenait réellement son envol qu'à partir du moment où elle avait été enregistrée par Frank Sinatra. Les spécialistes de la saga musicale estivale ajouteront "Et Johnny Mathis !". C'est exactement ce qui va se produire pour "The End of a love affair" en respectivement, 1957 et 1964.
Dès lors, notre ritournelle de la semaine va pouvoir dormir tranquille, après des premières années passées dans un relatif anonymat. Car Frank signifie crooner et la musique américaine n'en manque pas dans les années 50 et 60, du chanteur de bar à l'apprentie vedette de Las Vegas. A la superstar hollywoodienne. "The End of a love affair", soudain, est partout.
Nous entendons d'ici les quelques grincheux (il y en a mais ils parviennent toujours à rester suaves) s'écrier : Frank, d'accord, Johnny M., pourquoi pas, Johnny H., c'est déjà plus confidentiel mais franchement, le petit Avalon ou Vic Damone, parlons-nous bien de la même chose lorsque nous mentionnons le mot "crooner" ?
Aussi mettons tout le monde d'accord : sur un rythme rapide, parfois latin ou au contraire perdue dans un océan de cordes, "The End of a love affair" va vraiment être la chanson des messieurs à la voix de velours dans les années 50 et 60. Frank ne vous a pas convaincu ? Vous ne pourrez rien dire face à Nat.
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