samedi 28 septembre 2013

C'est samedi : soyons musical !

















Suaves visiteurs, il est difficile d'exprimer à quel point nous sommes heureux de vous faire découvrir ces mp3 du weekend qui incarnent parfaitement ce pour quoi nous sommes sur la toile : partage, suavitude et amour de notre prochain. 

Comme vous n'allez pas tarder à vous en rendre compte, ce 87e numéro de "Soyons-Suave weekend" va être fortement marqué de l'empreinte de Barbara Moore, que nous ne connaissions pas le mois dernier et qui est entrée dans notre existence à la vitesse du cheval au galop, comme on disait encore il y a peu au Mont Saint Michel. Barbara Moore, Barbara Moore et son "Fly paradise" dont nous ne parvenons pas à nous lasser. 


Comme il n'est pas impossible qu'à l'heure où vous lisiez ces lignes, la vidéo ci-dessus ait été bloquée, imaginez un jumbo jet filant vers une destination exotique alors que l'hôtesse du salon bar panoramique vous sert un long drink. C'est cela, "Fly paradise", qui nous a immédiatement poussé à en savoir plus sur sa compositrice. 

Et brusquement : un nouveau monde. Née au Royaume Uni en 1932 et toujours parmi nous, Barbara Moore a passé l'essentiel de son existence dans l'ombre des studios, de la BBC, des librairies musicales De Wolfe ou Morgan, de CBS, en tant que, et successivement, pianiste, choriste, chanteuse, arrangeuse, chef de choeur et compositrice, sans que, mises à part en de très rares occasions, son nom ne soit mentionné. Cherchez bien ci-dessous, vous ne verrez rien. 






















Quand elle ne chante pas derrière Dusty Springfield ou Jimmy Hendrix (elle est dans les choeurs de "Hey Joe"), Barbara compose des jingles pour la radio, des musiques pour des publicités et fait les arrangements pour de nombreux orchestres de la BBC. Occasionnellement elle harmonise avec Anita Kerr mais nous en reparlerons demain. 

Lorsqu'elle entre en 1971 chez De Wolfe, énorme société de musique au mètre, Barbara va enfin se réaliser et composer des titres et parfois des albums qui dépassent de loin ce qu'on attend d'elle, c'est à dire de la musique additionnelle. Elle est surtout l'une des seules femmes dans cet univers méconnu et très masculin des librairies musicales, chez qui se fournissent les producteurs qui ne veulent pas payer une composition originale. 
























Les albums de Barbara Moore, signés de son nom ou sur lesquels elle apparaît comme chanteuse ou arrangeuse, ont été principalement distribués dans le milieu de la musique où ils sont demeurés, cachés, pendant de longues années. Evidemment, cela ne pouvait pas durer. 

Suite logique au revival easy listening des années 90, les catalogues des librairies musicales ont sérieusement commencé à intéresser les collectionneurs et c'est ainsi que Barbara connait aujourd'hui, à 81 ans, une véritable résurrection. 



Participons donc à cette renaissance (un peu tardive, certes, mais qui amuse beaucoup l'intéressée) et partageons 15 perles finement choisies et provenant de différentes sources. Nous vous assurons que si cela vous séduit et si De Wolfe nous laisse partager en paix, des albums entiers suivront. En attendant savourons. Mon dieu que Barbara est suave...

1. Fly paradise
2. Swing over
3. Watermelon man
4. Sort of soul
5. Take off
6. Tea for three
7. Knock me a kiss
8. Melanie
9. Sweet Pussycat
10. Busy
11. Sweet thing
12. I'm feather
13. Ja Da
14. Should I
15. Going on holiday


Et pour télécharger tout cela au format zip, vous savez comment faire. 

5 commentaires:

  1. Ahhhhhhhhhhhh ! :) Nous attendions que quelqu'un partage notre enthousiasme. Et c'est vous Bruno !

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  2. C'est "cré jouli", mais ce serait chouette si vous mettiez la main sur les albums (?) des Carpenters AVANT qu'ils soient les Carpenters: ça sonnait un poil pareil, mais comme si la galette tournait en soixante dix huit tours...! Vous adoreriez. Moi, je fais choux blanc sur la toile: je dois mal m'y prendre.
    pruneauxyz.

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  3. Vous nous en aviez déjà parlés, non ? Nous allons regarder....

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  4. Oui, pardonnez-moi: je suis un peu du genre obsessionnel. Allez savoir si ça a jamais été pressé, même ! La seule fois où j'ai entendu un extrait ( un poil hallucinant de dinguerie, d'ailleurs !), c'était dans le documentaire :" Remember the Carpenters" et ça avait piqué ma curiosité.
    Sinon j'avais trouvé Richard prodigieusement antipathique aussi - voire un peu effrayant... Ils allaient drôlement mal, ces deux-là, non ?
    Pruneauxyz.

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