lundi 6 décembre 2010

Rions un peu avec Ann Miller.



Le 20 février 1976, le présentateur Mike Douglas eut la bonne idée de s'inviter en direct sur le plus grand plateau de la MGM lors de la fête monumentale donnée à l'occasion de la sortie de "That's entertainement II", deuxième opus de la série qui allait occasionner une vague de nostalgie sans précédent pour l'âge d'or des studios hollywoodiens et une deuxième carrière aux comédies musicales Metro.

Au milieu des années 70, bon nombre des héros de cette période était encore en vie, bien que pour certains depuis longtemps retraités à l'instar de Fred Astaire mais d'autres poursuivaient une carrière sans fin, indestructibles, inaltérables : de l'airain.

Coiffée comme nous ne l'aurions imaginé que dans nos rêves les plus fous, Ann Miller semble échappée d'une capsule temporelle, traversant le monde en se demandant sans doute régulièrement "Mais en quelle année sommes-nous ?". Pour elle l'horloge s'est arrêtée en 1955. Annie est une déesse, ses paroles de l'ambroisie. Il est suave d'être intemporel. Cela permet même de dire quelques âneries.

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